Mouvement « Tout Bloquer » : Droit de grève des salariés et rôle du CSE
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Les missions économiques du CSE
Mieux connaitre le pouvoir du CSE en matière d’informations et de consultations que l’employeur doit transmettre et organiser au CSE. Quels rapports doivent être transmis au CSE. Quelles sont les obligations de l’employeur en matière de formation des salariés. Quels sont les moyens de formation individuelle des salariés (OPCO, CPF, VAE, bilan de compétences, etc.). Comment mettre en place la Participation et l’Intéressement. Quels experts, rémunérés par l’employeur (et parfois le CSE à raison de 20 % des honoraires), le CSE peut désigner pour l’assister dans ses missions économiques et SSCT.
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Guide des OPCO : financement, formation et rôle clé pour le CSE
Bien que la loi soit entrée en vigueur le 1er janvier 2019, le 1er avril 2019 marque le début effectif du fonctionnement des OPCO en remplacement des anciens OPCA. Le 1er avril 2019, la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel a réorganisé le paysage de la formation professionnelle en France, donnant naissance à onze opérateurs de compétences (OPCO). Ces nouveaux opérateurs remplacent les 20 organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) et sont désormais chargés de missions clés : financer l’apprentissage, aider les branches professionnelles à bâtir des certifications, et accompagner les entreprises, en particulier les PME, dans la définition de leurs besoins en formation. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur ces opérateurs de compétences en tant qu’élu au CSE ou employeur.
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Pourquoi donner du sens à son épargne salariale ?
Le rôle du CSE en matière environnementale depuis la loi Climat & Résilience
L’entretien Formation Professionnelle tous les 6 ans
Compte personnel de formation (CPF – DIF)
L’expert du CSE pour la SSCT
Expert CSE, pour quoi faire ?
Autres expertises au service du CSE
Thèmes d’information et de consultation du CSE
Consultation du CSE
Les expertises comptables du CSE
Congé de mobilité
Rupture conventionnelle collective
La base de données économiques, sociales et environnementales, ou BDESE
L’intéressement
La participation
Le Plan d’Epargne Entreprise
Obligations de l’employeur dans la formation professionnelle
Rôle du CSE dans la formation professionnelle
Bilan social CSE (entreprises de 300 salariés et plus)
Rapport annuel (entreprises de moins de 300 salariés)
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Comment le CSE contribue-t-il à la pérennité et au développement de l'entreprise ?
Le CSE est un acteur clé de la vie économique de l’entreprise. Il est consulté sur des sujets stratégiques comme les orientations financières, les investissements ou les restructurations. Grâce à ses avis motivés et à l’analyse de la BDESE (Base de Données Économiques, Sociales et Environnementales), il peut alerter sur les risques, proposer des alternatives et assurer la cohérence entre les projets économiques et les conditions de travail, contribuant ainsi à la préservation de l’emploi et de la viabilité de l’entreprise.
Le CSE a-t-il un rôle dans l’évaluation de l’impact environnemental des décisions économiques ?
Oui, le CSE a désormais un rôle dans l’évaluation de l’impact environnemental des décisions de l’entreprise. Depuis la loi Climat et Résilience, il est informé et consulté sur les conséquences écologiques des projets (délocalisation, investissements, nouveaux procédés). Il peut demander l’intégration d’une analyse environnementale aux projets soumis à consultation. Le CSE peut également faire appel à un expert pour évaluer les effets combinés sur le social et l’environnement.
Quel est le rôle du CSE lors d’une cession ou d’un rachat d’entreprise ?
Lors d’une cession, fusion, absorption ou rachat, le CSE est obligatoirement consulté en amont. Il a accès à tous les documents liés au projet et peut se faire assister par un expert-comptable financé par l’employeur. Son rôle est de rédiger un avis motivé et de défendre les intérêts collectifs des salariés face à ce changement stratégique majeur. Il agit comme un contre-pouvoir essentiel dans ces moments clés.
Comment le CSE s’assure-t-il du respect des règles en matière de sous-traitance et d’externalisation ?
Le CSE peut interroger l’employeur sur les pratiques de sous-traitance et d’externalisation. Il veille à ce que ces choix ne portent pas atteinte aux droits des salariés internes, à la qualité de l’emploi (précarité, déqualification) ou à la continuité des compétences clés. Le CSE peut également alerter sur des abus potentiels (travail dissimulé) et exiger une consultation si l’impact sur l’organisation est significatif.
Le CSE a-t-il un droit de regard sur les politiques de rémunération ?
Oui, le CSE est consulté annuellement sur la politique de rémunération de l’entreprise. Il examine l’évolution des salaires, la rémunération variable, les écarts de rémunération hommes/femmes, les primes, avantages en nature et l’intéressement. Le CSE analyse les données de la BDESE et peut, en cas de doute ou d’opacité, solliciter l’assistance d’un expert-comptable, dont les frais sont pris en charge par l’employeur.
Comment le CSE peut-il s’impliquer dans la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) ?
Le CSE est régulièrement consulté sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC). Il analyse les données d’emploi et de formation pour identifier les risques (suppression de postes, évolution forcée). Il peut alors proposer des solutions pour adapter l’emploi aux mutations de l’entreprise (technologiques, de marché) et inciter à la mise en œuvre de plans de développement des compétences plus ambitieux, participant ainsi activement à l’anticipation.
Le CSE peut-il faire des propositions alternatives aux projets économiques de l’employeur ?
Oui, dans le cadre de ses consultations, le CSE peut présenter des contre-projets motivés aux propositions de l’employeur. Ces alternatives s’appuient souvent sur des analyses d’impact social et des projections financières réalisées, le cas échéant, avec l’aide d’un expert-comptable. Bien que l’avis du CSE ne soit pas juridiquement contraignant, un contre-projet solide peut influencer les décisions de la direction et les négociations avec les partenaires sociaux.
Comment le CSE gère-t-il les informations économiques sensibles ou confidentielles ?
Les élus du CSE sont soumis à une obligation de discrétion et, pour certaines informations expressément signalées par l’employeur (projets stratégiques, données financières sensibles), à une obligation de confidentialité. Le non-respect de ces obligations peut entraîner des sanctions. Cependant, le CSE a la possibilité de contester le caractère confidentiel d’une information s’il le juge abusif, notamment en saisissant le juge des référés.
Quel rôle le CSE joue-t-il dans les procédures de redressement ou de liquidation judiciaire ?
En cas de difficultés économiques graves, le CSE est un acteur central. Il est informé dès le début des procédures de redressement ou liquidation judiciaire. Il peut désigner un expert pour analyser la situation et participe aux audiences devant le tribunal de commerce. Son rôle est crucial pour protéger les droits des salariés, notamment lors des licenciements collectifs ou des plans de continuation, et pour proposer des solutions de relance.
Le CSE peut-il demander une révision du budget de fonctionnement pour ses missions économiques ?
Le budget de fonctionnement du CSE (0,2 % de la masse salariale brute pour les grandes entreprises) est fixé légalement et ne peut être augmenté unilatéralement. Cependant, si les missions économiques nécessitent des ressources supplémentaires (expertises, juridique), le CSE peut négocier un budget complémentaire avec l’employeur. Il peut aussi mutualiser ses moyens ou utiliser les excédents des années précédentes, en veillant à justifier chaque dépense dans son rapport de gestion annuel.