Le TOIT CITOYEN, club de CSE très citoyen

Un lieu d’échanges hors du monde numérique

De Facebook à twitter et autres, beaucoup d’échanges se font aujourd’hui via les réseaux dits
« sociaux », c’est-à-dire aussi sans contact humain. Il n’est pas dans notre intention de rejeter les réseaux numériques qui sont un complément aux contacts directs entre personnes. Mais… Le TOIT CITOYEN a justement pour intérêt de permettre et favoriser :
– Des échanges entre élus de CSE ou anciens élus qui continuent à participer au club.
– De partager des expériences.
– D’écouter sur des sujets variés des intervenants connus ou méconnus qui font réfléchir sur l’entreprise, la société actuelle, le monde dans lequel nous vivons.
– D’obtenir des informations/formations sur le droit du travail, le droit du CSE, les nouvelles lois, etc.
– De mutualiser des outils, des moyens et des expériences.
C’est tout cela que ses membres apprécient pour débattre dans un climat et un esprit d’échange sans polémique (tous les courants syndicaux et non syndicaux sont présents parmi les adhérents).

Une association à but non lucratif, le Club des CSE Citoyens

16 ans après, le TOIT CITOYEN a déjà tenu plus de 150 sessions appelées Journées Citoyennes devenues Matinée Citoyenne, car désormais, leur programme se déroule de 9h à 14h, repas inclus (le temps disponible des élus s’est réduit au fil des dernières années). Ou encore de 9h30 à 12h45 pour les élus trop contraints, c’est-à-dire hors accueil café et déjeuner de midi. Plus de 500 CSE ont déjà participé à ces journées citoyennes.

Une histoire mouvementée…

Le TOIT CITOYEN doit son nom à son site initial : le TOIT de la GRANDE ARCHE à La Défense. De septembre 2005 à mai 2010, le ministère de l’Ecologie (propriétaire de la grande Arche) a hébergé le club puis, prenant prétexte de travaux dans les ascenseurs, a décidé de reprendre possession des locaux. Cette expulsion est devenue une chance en quelque sorte car depuis, chaque matinée citoyenne s’est déroulée dans 50 endroits différents à travers Paris et sa proche banlieue, permettant aux élus de découvrir des structures culturelles parfois méconnues, des lieux de réunion et d’animation potentiels y compris pour leur comité.

Deux prix décernés par deux jurys différents

Le club a créé deux remises de Prix qui sont significatifs de son rôle social :

• Depuis 2010, le Prix du meilleur ouvrage sur le monde du travail (parrainé par le Groupe ALPHA).
• Depuis 2013, le Prix du livre sur l’économie sociale et solidaire (parrainé par la MAIF).

Ces Prix sont décernés par deux jury différents composés de personnalités et d’élus de CSE membres du club. Distinctions qui sont remises au cours du salon national des CSE à Paris.

Cotisations pour une adhésion collective ou individuelle

La mutualisation se retrouve aussi dans le montant des cotisations : les gros CSE payant plus que les petits CE (cotisations à partir de 700 €). Il est possible à un élu de venir une fois comme invité pour vérifier que le contenu, l’ambiance et l’esprit du club lui conviennent. Les adhésions peuvent être collectives (chaque élu d’un même CSE adhérent peut participer aux journées citoyennes de son choix) ou individuelles. Un CSE ne peut, en effet, refuser à un élu d’adhérer à un tel club qui apporte à ses membres des moyens de s’informer/former sur les sujets qui lui permettent de mieux maitriser son rôle de représentant du personnel.
À découvrir…

(*) Patrick GOBERT intervient dans le monde des comités d’entreprise depuis 1988. Dès 1988 parmi les organisateurs de salons destinés aux CE (CECOM, ECOPRISE, SalonsCE), puis parmi les cadres du Chèque Lire, Tir Groupé, SODEXO, auteur et journaliste.